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Kokoro, un dojo dans la forêt en quête d'harmonie

Les arts martiaux et les sports de combat sont vecteurs de sensations kinesthésiques, en utilisant la proprioception et la cœnesthésie. Ils aiguisent tous les sens tout en canalisant l’énergie. Mais ces disciplines vont au-delà de la simple dimension physique, elles intègrent aussi une dimension mentale et éthique. Il y a une recherche d’harmonie, à la fois dans l’unité du corps et de l’esprit, dans le geste, et dans les relations humaines. Le budoka doit donc être sensible à ce qui l'entoure pendant sa pratique, une architecture en connexion avec la nature contribue à une bonne préparation physique et mentale. Il s’agit donc ici, à travers ce projet de fin d’études, de créer un espace dédié aux arts martiaux et aux sports de combats dans un cadre naturel. La ville de Kingersheim, possède tous les atouts pour créer un dojo dans une forêt de 80 hectares.

L’implantation du dojo à l’ouest de la ville, permet de redynamiser un espace d’une richesse incroyable de paysages et d’ambiances. C’est une évasion en plein cœur de la ville permettant de renforcer une connexion à la nature, en rappelant l’importance de l’harmonie avec le monde qui nous entoure. L’étang où le projet s’installe, de par sa forme et ses volumes, forme un microcosme propice à la pratique des arts martiaux et sports de combats. Idéal pour l’entraînement quotidien, se préparer avant une compétition ou de stages dans diverses disciplines. Accessible facilement par des modes de déplacement doux, afin de préserver la quiétude d’un site naturel, le chemin permet de faire l’expérience sensorielle et corporelle par la topographie du site. Le contact avec un sol irrégulier prépare l’esprit et ramène à l’instant présent. L’environnement paisible et les sons de la forêt améliore la concentration, idéal pour la méditation et la réflexion. Il y a une variété de stimuli sensoriels, du chant des oiseaux au bruissement des feuilles. Ainsi, le paysage ne sert plus que de décor, mais devient source d’énergie pour celui qui emprunte la voie, abstraite dans la pratique martiale ou concrète pour le promeneur. L’expérience du paysage est personnelle, mais le projet propose de le partager de manière sociale à travers le chemin dans la ville et les espaces dans le dojo. A travers une relation sensible avec le paysage, de quelle manière un dojo connecte l’homme la ville et la nature ?

MCAAI - Maud Cronimund Architecture et Agencement Intérieur

Architecte DE - Architecte d'intérieur

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